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Note aux lecteurs égarés ici :

Ceci est un blog somme toute assez personnel, voire intime. Je n'y publie pas régulièrement, au point que l'on pourrait se demander s'il a vraiment une utilité. Pour moi il en a une. Ce ne sont souvent que des billets d'humeur, parfois des réponses à des commentaires ou à des articles non-cités. Parfois c'est -très humblement- poétique, parfois c'est chirurgical. Parfois c'est très noir, voir gênant, parfois ce n'est que joie du quotidien. Sans transition. Parce que je suis ainsi, mais qu'il n'y a qu'ici que je peux faire sortir ça de cette façon.


Certains textes peuvent être violents, parce qu'ils parlent avec crudité de sexe, de troubles du comportement alimentaire, de dépression, ou de viol. Ceci est donc un avertissement à l'attention de ceux qui ne souhaitent pas s'y confronter.

10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 01:01
Je suis à fleur de peau.

Je prends sur moi, je prends sur moi, je prends sur moi... Et je ne peux plus... J'ai déjà la nausée. Qu'importe. Je vais chercher les paquets de bonbons et de chocolat. Le premier que j'avale m'écoeure déjà. Mais je continue. Je plonge ma main. Je mâchonne frénétiquement. Je bois pour faire passer. Je sais que je n'irai pas vomir, je ne m'en sens pas la force. Ça parait absurde. Mais je suis fatiguée. Fatiguée de ce petit manège.
Écrire me fait prendre conscience de mes gestes. Je m'arrête. Éloigne les paquets... J'ai envie de pleurer. Ça ne se voit pas. Ça ne se verra pas. Mes mains restent en suspens au-dessus du clavier, mes yeux errent à la recherche des paquets en exil. Bordel ! Non. J'ai dit non. Je ne veux pas. Pas ça. Merde ! Merde ! Merde !

Je bois pour remplir ma bouche. Envie de vomir. J'attrape le paquet de clope qui traîne, juste devant les bonbons. J'en allume une, tente de me calmer. Calme ? Tu parles ! J'ai toujours l'air calme de toutes façons... Sauf quand je me mets à trembler.
Je croyais avancer. J'ai l'impression d'avoir fait des kilomètres en arrière. Envies morbides de retour. Chouette ! Venez, y'a de la place sous ma couette. Plus on sera de fous plus on rigolera, paraît-il. Personne ne comprend. Personne ne me comprend. Et je mépriserai ceux qui feront semblant, ou qui en seront peut-être persuadés... Qui sait ?
Je n'avais plus de mots. Ils reviennent un peu. Mais ce ne sont pas ceux que je veux. Je voulais de l'espoir, de la vie, de l'envie, des projets. Et... Rien... Le grand vide. Le néant.

Je suis à fleur de peau.
Une fleur. Les fleurs ne sont pas faites pour vivre. On les coupe. On les arrache à la terre. Elles se fanent. Je suis une fleur de peau fanée, flétrie, fatiguée. Les pétales ont disparu pour laisser place à un coeur à vif. Les quelques feuilles survivantes tentent de protéger ce coeur du monde extérieur, mais elles tombent une à une, épuisée par la lourdeur de ce fardeau.

La fleur se meurt. Et moi avec.
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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 19:19
Je me demande si je suis encore capable de faire l'amour sans être bourrée ou défoncée. Je crois que je ne sais plus faire autrement. La honte et la peur l'emportent. Je donne mon coeur et mon corps, mais pas aux même personnes. Je hais les hommes à qui j'offre mon coeur, je remercie et méprise ceux qui prennent mon corps. Je joue mon rôle et je joue ma vie. Pièce tragico-comique contre partie de poker. Je ne sais pas qui distribue les rôles et les cartes.

Je donne mon coeur comme une vierge timide. Je vends mon corps comme la catin la moins vénale que je connaisse.
Vous avez de l'argent, une bouteille de vodka, un peu de cannabis, de la cocaïne ou même juste un peu de temps ? Je suis à vous pour la nuit. Vous pouvez me prendre et me reprendre, me retourner et me torturer à loisir.
Je serai heureuse.
Amertume et acidité.
Éphémère et délétère bonheur.

Tout prend son sens ici...
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 19:19
Je sens les yeux posés sur moi. Oppressée. Chuchotements. Oeillades moqueuses ou méprisantes. Je les sens peser. Je sens. Je crois. Non ! Pas ça. Pitié. Pas ça.
Victory rolls. Blondeur. Léopard. Noir. Hauteur. Charbon ardent sur bleu ciel d'aube. Rouge sang aux lèvres. Rien n'y fait. J'y crois. Je bois.  Vodka. Vodka. Vodka. Vodka. Vodka. J'ai perdu le compte... Le monde est flou. Les yeux dans le vague, j'écoute d'une oreille distraite les conversations.
-...Connasse ! ...
Je le prends immédiatement pour moi. C'est moi la source de toutes les animosités. Tous les regards convergent dans ma direction.
"Clac !" J'allume une clope, tente de me calmer. Des corps, des visages, voix qui s'entremêlent. J'observe les filles boire et fumer. Charmante adolescence passée. Ça touche en plein coeur. Coulée. Chevilles qui flanchent sur les talons de douze. Je vacille. J'aurais aimé avoir l'estomac vide pour que le léopard ne colle pas à mon ventre monstrueux. J'aurais aimé être belle à damner.  Fendre la foule comme une apparition. Rires. C'est encore de moi qu'on se moque. J'en suis persuadée. J'entends, j'imagine... Qu'importe ! Je crois... Et c'est ça qui fait place à la douleur. Les voix sont des lames acérées qui s'enfoncent dans ma chair. Elles fusent, douloureuses. Plaies béantes. Souffrance.

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 16:16
Brise-moi.

Si tu m'aimes, détruis-moi. Délecte-toi de ma déchéance et ma souffrance. .

Dénonce-moi. Méprise-moi. Montre-moi mes incohérences et mes défauts. Dis-moi que les autres sont mieux. Rappelle-moi que je ne suis pas elles. Expose mon absence de talent à la vue de tous. Dis-moi que je suis laide. Dis-le moi ! Je le sais. Je les hais pour ça... Les belles, les princesses, les fines, les enfants gâtées par la nature, filles aériennes et évanescentes, perles nées du ciel et de l'eau. Les Emma, les Sarah, les Anne, les Gabrielle, les Lucie. Dis-moi combien tu les adules, et combien je t'indiffère. Fais-moi mal. Je le mérite. Tire sur ma graisse, appuie sur mes rides. J'ai 23 ans, je suis vieille, grosse et moche. Je suis moche dehors, je suis moche dedans. Crie-le moi. Crache-moi ma monstruosité au visage. Fais-moi mourir de jalousie... Montre-les moi, elles, les belles, les filles éthérées,  leurs corps sublimés, dans leurs palais, pour mieux m'enfoncer dans ma fange. Je lirai dans tes yeux tout le dégoût que je t'inspire. Je te verrai vomir mon existence. Je pleurerai. Je crierai de douleur d'être celle que je suis.

Et je te haïrai...
Mon amour.
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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 14:14
Je veux que tu me prennes.
Je veux que tu me malmènes.
Je suis une catin, une moins que rien. Je veux souffrir. Envie de sexe pur, et sans ambages. Promet-moi de la violence, et de la cruauté. Insulte-moi. Enchaîne-moi.
Je veux être une bête, un animal, l'espace d'un instant. Je me soumettrai sans rien dire. Humilie-moi. Effraie-moi. Ordonne-moi de faire ce que je ne veux pas faire. Éprouve ma confiance à l'extrême.
Je ne dirai rien, je ne réfléchirai pas, j'obéirai au doigt et à l'oeil.


Si tu m'aimes, serre-moi comme si tu allais me briser...
Si tu m'aimes, détruis-moi.

Contemple ma déchéance et ma souffrance. Savoure ce que tu lis dans mes yeux. La peur, la honte, la douleur, la colère.
Sacrifie-moi sur l'autel de tes fantasmes. Repais-toi de ma fragilité. Attache-moi. Laisse-moi ainsi, offerte à tous, pantin écartelé, humiliée. Dis-moi que je suis ton jouet, que mon avis n'a pas d'importance. Tu me feras pleurer. Tu te délecteras de mes larmes.
Brise-moi.

Je suis à toi. Je t'appartiens. Contrôle-moi jusque dans mes moindres soupirs.
Brûle-moi, enflamme ma peau sous tes mains. Appuie là où ça fait mal... Appuie encore. Plus fort. Bâillonne-moi pour que mes cris ne t'interrompent pas. Griffe mon corps, et écorche mon coeur. Fais-moi mal.
Je résisterai à peine. Juste ce qu'il faut pour attiser ta colère.
Oblige-moi. Frappe-moi. Déchaîne ta fureur sur moi. Tire mes cheveux, mords-moi. Fais-moi trembler de peur. Promets-moi que tu seras là, toujours, pour me surveiller, pour m'avilir, pour me rappeler que je ne suis rien, pour me briser encore... et encore.

Prend-moi. Prend tout. Tout est à toi.
J'exaucerai le moindre de tes désirs, la plus infime de tes envies... Je ne m'échapperai pas. Je te laisserai rompre mon corps et anéantir ce qu'il reste de mon orgueil.

Je serai ta chose.
Et je te haïrai... Mon amour.




Je sais ce que ce texte peut avoir de choquant sous mes doigts. Mais c'est ainsi. Je n'attends pas de compréhension.

"Le viol est une invasion du corps de l'autre" Koji Wakamatsu.
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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 10:10
Héroïne.
Étrange mot dont elle m'a affublée hier. Affubler n'est pas le bon terme. Ça sonnait comme une promesse, comme un souvenir, comme un espoir, comme une lueur. C'est un beau mot. Je l'ai toujours aimé. C'est le mot de mes 16 ans. C'est le titre d'un film découvert sur le tard, plus ou moins navet, mais que j'avais aimé, que j'avais chanté. Héroïnes. C'était un beau titre. C'était nous. On était jeunes, belles, on le savait sans le savoir... On fumait, on buvait, on criait, on riait, on pleurait, on vivait. On avalait tout ! La vie, les mecs, les filles, l'alcool, la fumée, la mauvaise bouffe, les langues, les corps, la sueur, l'air... Le chocolat chaud du Buena Vista, les menthes à l'eau en terrasse, la bière à flots des Arcades, les burgers du calme la dalle, Jibé, Aurelien, Alioun, Pierrot, Anthony, Marlboro et Camel en poche. On aurait bouffé toutes crues les cruches reines du monde qui nous toisaient et ne savaient rien de nous. On découvrait le monde en ouvrant des grands yeux comme les deux gamines qu'on était. Je regardais ces "jolis punks" qui me fascinaient, accoudée au bar, le bock à la main comme si j'avais cent ans, je retombais à cinq dés que l'un deux me regardait dans les yeux. Tu te demandais s'il fallait rester une heure ou un jour de plus avec ton mec du moment, pour qu'il ne souffre pas trop. J'avais du noir sur les yeux, mes pics, et mes docs comme armure. Tu avais tes boucles blondes, et tes yeux couleur d'orage qui lançaient des éclairs. La terre et le feu. Le ciel et le feu. On brûlait tout. On rêvait. De Paris. On avait fait les plans de l'appart, on voulait des rodéos, de la vodka, du rock'n'roll, du sexe et de la liberté. Tu m'avais appris le langage des signes pour couler des bateaux. On fantasmait sur le prof d'éco. On allait boire dans l'herbe qui envahit les remparts, on racontait, on se racontait, et on finissait par s'étaler, la tête dans la rosée. On allait chanter et fumer assises sur les marches de la petite porte de derrière. Héroïne nous a bercées, en même temps que les Jolies Choses. Toi tu étais la fille de l'air, moi j'étais la fille de joie... Chacune de nous se reconnaissait dans la Conne. On chantait tour à tour. Dans nos Palais, nos Tombeaux, on accordait nos voix. Seules au milieu du bruit, de la foule, et du silence. On était deux. On était là.


"Les Jolies Choses c'était nous deux.
Tout ce qu'on a fait, c'était pour eux...
Alors les monstres, qu'on les crève !
Sous leur merde, y'avait nos rêves...
Je mettrais de l'or dans nos yeux,
Pour qu'on n'ait plus jamais peur d'eux...
Leur jolie chose, c'est la mort...
Nous on va rester en dehors..."


(Non, je ne m'excuserai pas des fausses notes et de ma voix pourrie. Cette fois-ci c'est comme ça. Et tant pis pour vos oreilles pour ceux qui auront cliqué.)


*Références :
Héroïne, film de Gérard Krawczyk,
chanson "L'héroïne" de Maïdi Roth.
Les jolies choses, film de Gilles Paquet-Brenner,
chansons "La conne" et "La fille de joie" d'Axelle Renoir.
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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 09:09
Je suis jalouse, jalouse comme un pou.
Et je ne vois même pas auprès de qui je peux râler, pleurer, crier...
Et ça me ronge, je me sens conne... La plus conne des connes...

Envie de tout pêter !
Envie de tout envoyer valser.
Envie de pleurer.
Envie que quelqu'un me console...
Mais y'a rien.
J'suis seule...
Seule comme une conne avec ma merde.
Je voudrais qu'on me prenne dans les bras, je n'ai jamais pu supporter l'ignorance et l'indifférence.
Je suis conne.
J'ai mal.

...
Je ne sais pas écrire... Je ne sais pas dessiner... Je ne sais pas me faire aimer. Je ne sais rien faire... Je ne sais rien.
Plus conne que moi... Tu meurs...
Finalement, c'est peut-être moi qui meurs...
Et tout le monde s'en fout...
Marre d'écrire pour dire que j'ai mal ! Marre d'écrire pour dire que j'ai envie ! A quoi ça rime ! Tout ça ne ressemble à rien !
Je me répète... Inlassablement... Encore et encore.
C'est comme un mauvais disque rayé qui tourne sans fin. Bloqué sur les mêmes notes, les mêmes paroles, les mêmes frissons. C'est insupportable. Mes métaphores sont à chier.
Je me déteste... Et alors ?
Je suis triste. Profondément triste.

Tu me manques.
Je me manque.
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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 15:15

Ouvrir la bouche. Mâcher. Avaler. Boire. Ouvrir la bouche. Mâcher. Avaler. Boire. Ouvrir la bouche...

Je me lève. Je donne la cuillerée qui reste au chien. Par acquis de conscience. Par scrupules.
Je jette le plat. Je me lave les mains. Je bois un dernier grand verre d'eau, debout. Je me dirige calmement vers les toilettes.
La porte se ferme.

S'asseoir sur la cuvette. Respirer un instant.  Se lever. Se retourner. S'agenouiller. Pencher la tête.

Je regarde ma main droite. Deux doigts. Non. Je ferme le poing et tend l'index.  Il plonge dans ma gorge. Mais où est-il ? Je n'ai rien senti. Je ressors mon doigt et regarde à nouveau ma main. Idiote. Je referme le poing et lève l'index et le majeur. Ils plongent au fond de ma gorge. Je ne me souviens pas en avoir donné l'ordre. Ils s'enfoncent. Je tousse. Il ressortent un peu, mais je force. Je continue de tousser avec cette main qui me parait énorme dans la bouche. Je pense à une fellation. Absurde. Mon corps a un soubresaut. Ma main se retire comme dans un réflexe. Le flot sort. immonde. Soudain. Ce n'est pas assez. Il en faut plus. Mes gestes se répètent. Ma main ne se retire pas assez vite. Je la regarde entre mes larmes. Des restes blanchâtres et gluants se sont agglomérés sur elle. Je pense immédiatement à du sperme. Je me dis : "C'est dingue ! Je viens de m'éjaculer dessus ! " ... Pensée absurde. Quelques secondes de répit où j'ai failli éclater de rire... Éphémère sensation avant de me rappeler pourquoi je suis là... Répétition, encore, et encore, à l'infini. Non pas à l'infini. Jusqu'à ce qu'il ne sorte plus rien. Jusqu'à ce que ça devienne "trop" douloureux...

Je m'essuie, me mouche, pleure, passe du PQ sur le mascara qui a foutu le camp. Je renifle comme une gamine, et passe le dos de ma main sous mon nez. Une gosse.
J'attrape la brosse à chiotte, nettoie sommairement les traces, tire la chasse.
Je me relève puis m'assois sur la cuvette, triturant un bout de PQ entre mes doigts comme une enfant un mouchoir.

Ce carrelage. Cette porte. Cette sensation. Tout est si familier.
Je crois qu'elle est revenue.

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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 23:23
J'avais prévu. Oui j'avais prévu, j'avais imaginé de faire des choses. Plein de choses. Je me sentais pleine d'idées, pleine d'envies, pleine de motivation. Oui mais voila... Je suis moi. Je procrastine.
...
Frustration.
Envie de me peindre en noir tiens..
...
Même cet article ne s'écrit pas tout seul.
J'ai commencé son écriture à 17h44...
Il est 22h38...
...
Je devrais retourner chez le médecin... Je crois que je commence le sevrage...
Me sens mal. Mal dans la tête. Molle. Mal dans le ventre. Brûlante.
Merde.

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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 21:21
Ne pas se sentir responsable...
Ne pas être responsable ! 
De rien. Ou si peu. Juste quelques non-dits. Etre humain en somme...
Ne pas chercher la source trop loin.. Elle est sous les volutes de cheveux blonds.
Ne pas être responsable, j'ai dit ! !
Belle, je ne le suis pas toujours. Désirable, je l'aimerais, le voudrais, mais ne veux pas le croire, et ne le suis probablement pas tant que ça.
Mes fêlures trop mal dissimiulée derrière la façade défaite, décoiffée, ou maquillée, pomponnée. Façade traumatisée par un simple accroc sur les bas, une petite gerçure, un oeil qui aperçoit le gras, un regard qui capte une balance dans son champs de vision, tente de l'ignorer, mais n'y arrive pas. Il en faut peu pour casser un masque fragile.

Je n'ai jamais été douée pour les mélange... Je ne sais que les boire jusqu'à la lie... Me saouler d'alcool, de mots, de contradictions, de sensations, d'euphorie, et malaise.
La perfection, je l'idéalise, mais ne la connais pas. elle se dérobe à chaque pas en avant, et s'efface à chaque pas en arrière... Ou sur le côté.
Me douter, me maudire, me vomir, parce que je suis moi. Parce que je ne sais jamais comment l'autre me perçoit, mais que je l'imagine, le fantasme, le paranoïse jusqu'au dégoût de moi.

Ne pas être désolé. Ne pas s'excuser. Il y aura d'autres moments, d'autres occasions de ne pas se tromper, de se bien dire, de se dire tout simplement, de ne pas se comprendre, mais de s'en foutre, et c'est ça qui sera bien.
Je l'espère...

PS : "Dis donc tu viens plus aux soirées, toi ! On a fait soirée rentrée des classes... j'peux te dire qu'ils m'ont rempli mon cartable... Oh... Laisse tomber..."
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