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Note aux lecteurs égarés ici :

Ceci est un blog somme toute assez personnel, voire intime. Je n'y publie pas régulièrement, au point que l'on pourrait se demander s'il a vraiment une utilité. Pour moi il en a une. Ce ne sont souvent que des billets d'humeur, parfois des réponses à des commentaires ou à des articles non-cités. Parfois c'est -très humblement- poétique, parfois c'est chirurgical. Parfois c'est très noir, voir gênant, parfois ce n'est que joie du quotidien. Sans transition. Parce que je suis ainsi, mais qu'il n'y a qu'ici que je peux faire sortir ça de cette façon.


Certains textes peuvent être violents, parce qu'ils parlent avec crudité de sexe, de troubles du comportement alimentaire, de dépression, ou de viol. Ceci est donc un avertissement à l'attention de ceux qui ne souhaitent pas s'y confronter.

8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 14:15
Ca y est. J'ai parlé. Parlé d'une des premières blessures... Je crois que la psy ne s'y attendait pas... Je crois que moi non plus en fait... Depuis ce week-end, je me répétais : Il faut que j'en parle, il faut que j'en parle... Mais en montant les escaliers pour aller à mon rendez-vous, dans ma tête, j'avais déjà renoncé... Pourtant, dans le fauteuil, mon leitmotiv est revenu...  Je ne pensais plus qu'à ça... Impossible de parler d'autre chose... Mais les mots ne venaient pas...
 Difficile. J'en ai parlé à mots couverts... Comme s'il s'agissait de quelqu'un d'autre... Je ne sais pas si la psy a compris.. Ou même, si elle m'a crue... J'étais si froide... Si distante face aux évènements... Ça fait encore un peu mal, mais ce qui me fait encore plus mal, c'est la réaction de ma mère à l'époque... La psy m'a dit : "Vous n'avez pas eu la possibilité d'être entendue..."

C'est exactement ça...  Et ce n'a pas été la seule fois... J'ai toujours eu cette sensation qu'on ne m'écoutait pas, depuis toute petite, et qu'on ne me comprenait pas... L'impression d'être un objet qui se fait trimballer d'un côté à l'autre, sans qu'on lui demande son avis... Comme si j'étais inexistante. Pourtant, enfant, je hurlais mon envie d'exister... Mais personne ne l'a vu... Personne ne m'a entendue...
La question que je me pose maintenant, c'est pourquoi ? Pourquoi bordel ? Comment les autres n'ont pas pu voir mon mal-être ?? Comment ont-ils pu m'ignorer à ce point ? J'étais humaine, non ? J'étais comme une autre, alors pourquoi est-ce moi qui ai été si ignorée...? Est-ce que j'avais un truc en plus, ou en moins qui me différenciait des autres ? Est-ce que c'est seulement une histoire d'environnement familial ? Ça me torture un peu l'esprit... Ma belle motivation de ces derniers jours s'est enfuie et je recommence à tourner en rond dans ma p'tite tête...

Mon esprit est comme un labyrinthe dans lequel je me perd moi-même jusqu'à trouver un mot, une image, un souvenir qui m'ouvre une nouvelle porte...

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 10:10

Je suis revenue à la dizaine du dessous... Ca faisait longtemps. Je me sens pourtant toujours aussi obèse. Je me sens même plus énorme qu'avant. J'ai l'impression qu'on ne voit que moi dans la rue. je m'habille passe-partout. Jean, gilet, pas coiffée, pas maquillée, veste noire épaisse. Et pourtant j'ai l'impression que tout le monde me regarde. Je rase les murs. Je voudrais me fondre dans le décor. Etonnant ! Moi qui d'habitude voudrais tellement qu'on me remarque... Moi qui aime qu'on me félicite pour mes petits efforts de rien du tout... Moi qui voudrais être la plus belle quand je sors...
Qu'est-ce qui a changé ?
Est-ce une période, une sorte de phase ? Je n'en sais strictement rien... J'ai du mal à regarder les gens dans les yeux... Je baisse la tête, tripote mes ongles... Je marmonne tout bas... Où est passée ma voix trop forte qu'on entendait de loin ? Mes réparties franches et acides ?
Je suis donc devenue si peureuse que ça...
Les gens qui me connaissent doivent halluciner... Ou peut-être n'ont-ils pas remarqué... Ou peut-être que je les évite trop pour qu'ils remarquent quoi que ce soit...
C'est dingue... Je hais ce corps...
Seul avantage ces derniers temps : je ne me torture pas trop le cerveau... Je ne ressasse pas trop...
Mais il reste toujours ce corps... Toujours si présent... Trop présent. Cette graisse... Cette peau... Trop de matière... Ca prend trop de place... Et puis je remange en ce moment... Ca me fait plaisir et ça m'énerve... Je me dis que c'est bien, et je me déteste de manger...
Saleté de dualité...

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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 19:25
59kg. Je ne mange pas grand chose. Je me sens vide... Creuse et vide. Rien à dire...
Pourtant, il y aurait tant de choses à déballer ! Et ce n'est pas chez la psy que je jette tout ça... La nourriture ne l'intéresse pas, elle ne veut rien en savoir pour l'instant... Elle me fait parler de famille et de rivalité...
Pas con, cela dit. Je n'avais pas encore remarqué à quel point, du côté maternel de ma famille, il y avait cette notion de rivalité entre tous, ces histoires de "qui sera le meilleur", une sorte de compétition. Elle m'a fait remarquer à quel point je m'étais moi-même mise à l'écart de ces joutes. je refuse même un jeu de cartes avec ma famille... Je n'aime pas jouer contre eux... C'est assez intéressant et révélateur. Ça ne m'intéresse pas de jouer pour perdre, mais ça ne m'intéresse pas non plus de jouer pour gagner à n'importe quel prix.... Je n'aime pas m'immiscer dans ces jeux où l'on finit par crier et jeter les cartes sur la table en insultant les autres. Si je joue, j'aime essayer de gagner, mais ce n'est pas ce qui me parait important. J'aime tricher un peu, de temps en temps, mais c'est plus par amusement que dans le but ultime de gagner.

La psy commence enfin à comprendre que je me sens toujours comme le vilain petit canard dans ma famille... C'est assez étrange cette sensation. Je crois que parfois elle est justifiée, qu'on me fait bien remarquer mes différences, voire même qu'on les moque. Mais parfois c'est moi-même qui déclenche le conflit, comme si celui-ci me manquait... Finalement, c'est bien moi qui créé ces relations conflictuelles... Peut-être aussi parce que je crois n'avoir connu "que" ça ? Le conflit me sécurise peut-être... Parce qu'il me donne la sensation d'exister ? Cette place de "vilain petit canard'" me sécurise peut-être aussi... C'est une place. C'est un "rôle".  J'existe. Je suis la vilaine fille, le mouton noir. On ne peut pas y être indifférent.
J'ai tellement peur de l'indifférence...
Ce blog en est la preuve même. Je suis en perpétuelle recherche d'amour... Mais je préfère encore qu'on me déteste plutôt que de laisser indifférent. Est-ce que ça vient d'un manque d'amour et de câlins dans mon enfance ? Tout est possible...

Je galère vraiment ce soir pour aligner les mots et mes idées sont loin d'être claires. Mais alors pourquoi je me sens si vide alors ?? Je suis remplie d'idées tourbillonnantes, mais m'y plonger m'épuise. Je suis fatiguée... Fatiguée de tout. Pourtant je vais. Ni bien, ni mal. Je vais. C'est tout. J'avance un peu, pas tout à fait de mon plein gré. J'avance en me laissant porter...
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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 17:25
60 kg. Ma mère m'a dit aujourd'hui qu'il fallait que je reprenne du poids... Extraordinaire... "T'as plus de fesses, on dirait"... Sympa. Tout est dans l'art et la manière de le dire. Pourtant quand je faisais 64kg, elle m'a dit "oh ! c'est bien ! encore 4 ou 5 petits kilos et ça sera parfait..." Allez chercher... Moi je ne cherche plus.
IMC de 20,2. Ça me parait relativement normal. C'est sûr, on voit que j'ai maigri... Mes tailles 44, 42 et 40 ne me vont plus. Les deux derniers pantalons achetés, un slim et un skinny (!) flottent autour de moi. J'ai repris mes mensurations, juste pour voir. 90-69-90. J'suis pas encore un squelette, ça va. Loin de là. Le problème, c'est pas que j'aie minci (ou maigri), le problème, c'est que la bouffe me donne la nausée. Dés que je mange, j'ai l'impression que je bois de l'alcool, ma tête tourne, mon estomac apprécie moyen.
Déjà, j'ai arrêté de vomir tout ce que j'avalais, eau comprise. Alors, on va dire que c'est mieux. C'est mieux ! La sécu va me renvoyer un dossier, je suis mon nouveau traitement anti-dépresseur qui me file la nausée tous les soirs, et j'ai rendez-vous avec la psy lundi matin. On avance, petit à petit.
Ma mère a pris conscience de ma "situation" je crois... Elle me propose des choses, vient m'aider pour promener le chien, m'emmène au cinéma... Incroyable mais vrai. On ne parle pas pour autant. Ça c'est pas pour tout de suite... Voilà. Je reviendrai peut-être vous parler de la séance psy. Je reste en contact avec internet finalement, mais ne vous attendez pas trop à des publications régulières.

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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 20:43

61kg.
La nausée.
Des mauvaises nouvelles.
Mangé un babybel en 4 jours.
Mon estomac n'accepte même pas l'eau.
Nouveau traitement anti-dépresseur et anxiolytiques.
Thérapie prévue.
Je ne vais pas venir ici avant un moment...
Je vous embrasse tous, amis, lecteurs, peut-être les deux.
A une prochaine fois... (Pas de dates, pas de prévisions, pas de promesses inutiles...)

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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 20:02

Je suis arrivée à cette soirée, la peur au ventre. Je n'avais pas tort. Mise à l'écart dans les quelques minutes qui ont suivi, par les autres et par moi-même...
Angoisse qui prend forme entre les côtes et grimpe jusqu'à mon oesophage. Les gens s'activent ou discutent en groupes. Et moi je regarde...
Ils se mettent à manger : il faut prendre des forces pour la soirée qui s'annonce. Pas moi. Moi j'observe et j'ai la nausée. Les larmes aux yeux, je refuse la nourriture discrètement et sors pour fumer une clope. Le froid commence à me prendre. Il s'insinue doucement autant dans mon corps que dans mon esprit.
Mais qu'est-ce que je fous là ? Un vague reste de rage au milieu d'un gouffre d'incompréhension...

Deux-trois têtes connues... J'entame de courtes discussions, mais certains mots sortent trop vite. Je sens que j'en dis trop, ou pas assez... Un peu plus d'action par la suite, une "mission" de confiée, des sourires, des blagues, une bouteille de bière, 2 cafés froids et dégueu, des rires aussi, toujours du froid. Je suis transie et je ne me sens pas à ma place...

Mais qu'est-ce que je fous là ?

Humour graveleux, gros son, chevelus avinés, un cocktail que je connais bien, mais qui a quelque chose de changé. Une sorte de gout amer, une lourdeur, et ce froid... Pas un froid piquant, non. Du tout. Un froid pesant, envahissant...

Mais qu'est-ce que je fous là ?

Envie de mon douillet cocon.  Et au milieu de tout ça, mission terminée, mal dans les os de ce froid qui m'a violée, je me mets dans un coin pour écrire, griffoner... Un peu de calme... Et de distance... Sauf que...

Sauf qu'il y a quelqu'un...

Quelqu'un que je ne voulais pas voir. Quelqu'un qui me dégoute, m'insupporte. Vraiment pas ma soirée au final. Et Mon Tigre qui s'inquiète un peu. Doit être fatigué, le pauvre ! Cette journée et ses nombreux inattendus qui ont tout retardé, mélangé pour lui. Comme s'il était seul dans la tempête. C'est lui qui a tellement insisté pour que je vienne. Il court, s'arrête, me regarde :
"Ca va vraiment pas toi..."
Je n'ai ni le courage de lui mentir, ni la force de lui confirmer mon mal-être. je tente un pauvre sourire triste et forcé... Je ne crois pas qu'il soit dupe !

Un mélange cette soirée... De grands moments de vide, un froid permanent, quelques fou-rires, des courbatures, de la vodka, de la fatigue, des remerciements...

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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 03:03

Je lis, je relis des choses, des textes, des mots esseulés, des dessins esquissés et imparfaits.
Je me revois, je me repense. Je souffre aussi. C'est mon leitmotiv.


Je retombe sur mon mépris. Je réintègre ma colère et ma haine. petite pute prolongeant mon adolescence à la dérive. J'observe des morceaux de chair, mes monceaux de chairs. Je me répugne à nouveau dans une fierté si récente et absurde.

J'ai perdu. Les chiffres s'accumulent dans leurs soustractions. Mais ce n'est pas assez. Ce n'est jamais assez.
J'ai perdu et je reprends. Je zone entre 3 maudits kilos.
J'ai perdu contre ma promesse. Doigts au fond de la gorge hier soir.
J'ai perdu contre moi-même. J'ai le mépris au bord des lèvres et la colère facile. Violence. Indécente violence. Je suis fatiguante et je le sais. Je suis fatiguante et fatiguée.

Violente et brisée.

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 21:21
Redérapage.
Pas de phrases.
Rien.
Douleur, Mal au crane, mal au ventre, mal à l'oreille, mal à la hanche, mal à mes pommettes, mal au dos, mal au coeur.
Le silence après les cris et les insultes. Le froid. Je suis envahie... Froid et solitude. Encore des larmes. Finir. Juste finir. Parce que plus j'essaie d'avancer, moins ça se voit et plus c'est dur, et plus ça fait mal. j'en peux plus. Y'a rien devant. strictement rien... le néant. Et derrière il n'y a que la merde. profonde, noire, puante...Merde et gerbe.
Y'a plus rien d'autre. J'ai plus de pardon, plus d'amour... Plus de sentiments, sauf de la haine qui déborde... Y'en a partout à l'intérieur de moi, dans mes os, dans ma graisse et ma peau en surcharge, dans mes yeux, dans ma bouche, dans mon coeur. De la haine qui m'a fait vivre jusqu'à maintenant, mais qui est en train de me tuer à petit feu... Et cette solitude... Cette immense solitude que j'essaie de combler par n'importe quel moyen... Par cet internet auquel je ne comprend rien... Cette solitude qui revient en permanence...
Trop mal, trop seule. Trop dur.
Pourquoi fonder des espoirs en moi ? Vous ne vous rendez donc pas compte que tout vos mots n'ont plus d'effets ?
Je me renferme, je vais me renfermer jusqu'à disparaître, et ça sera tout.
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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 07:30

Et j'ai mal. Et j'ai mal. Et ça n'en finit pas de me faire mal. Il faut toujours qu'un truc me cueille comme en plein coeur, comme un direct dans l'estomac, au moment où je suis faible. Au moment où j'aurais besoin d'être forte.

C'est infini. Ça n'a pas de sens.

De la douleur brute. Un truc qui écorche de l'intérieur. C'était là... Caché ses derniers temps, ça ne voulait pas sortir.

Et là... Là, c'est le vieux truc qui prend les poumons dans un étau, la douleur qui part du ventre qui ne servira jamais à rien d'autre qu'à se remplir et se vider, là c'est les larmes qui roulent sans s'arrêter. C'est marre. C'est assez. Ça suffit. J'en peux plus. Aidez-moi bordel. Ne me laissez pas comme ça. Ne me touchez pas. Ne me parlez pas. Je ne veux pas de tout ça. Votre pitié et votre amour font mal.

Ça ne s'arrête pas. Ca ne s'arrêtera donc jamais ?


Je tourne en rond. Comme une abrutie. Comme le fauve enfermé dans sa cage. Je tourne en rond et je me mords la queue.

Tout ça pour des mots. Des mots qui n'ont pas d'importance en soi.Un trop-plein derrière. Et des mots qui font mal.


J'entends ce putain de vent dehors. Il pourrait pas m'emporter celui-là ? Ailleurs. Loin. Autre part. Nulle part. Je m'en fous. Tout ce que je voudrais c'est ne plus être là.

Et ce corps qui m'encombre. Ce corps qui ne sert plus à rien. La loque sur le canapé. Le truc qui ne dort pas ou qui dort trop, qui ne mange pas ou qui mange trop. Ce corps trop... trop tout. Juste ce corps TROP...


Envie de hurler. Envie de cracher. Envie de taper. Cette putain de haine ! Cette foutue douleur !


Et ça reste coincé, là, quelque part... Entre la poitrine et la bouche... La gorge nouée. La fatigue qui monte à force de pousser ce truc hors de moi. Mais c'est plus une boule !! C'est.. C'est juste monstrueux... Un truc énorme, bloqué. C'est moi qui suis bloquée dans moi. Prisonnière de moi-même. Et des autres. Et je ne sais plus. Tout a perdu sens il ne reste que cette douleur qui détruit tout sur son passage, corps et esprit.

Je suis fatiguée... Je suis fatiguée. Tellement fatiguée.

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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 09:09

Je croyais que c'était fini... Enfin, pas fini, ça n'est pas le mot... Je croyais que c'était calmé, un peu "derrière"...Mais non ! Que dalle ! C'est bien là, toujours là ! Un peu enfoui... Mais prêt à bondir à chaque instant... Il suffisait de peu.. Il suffisait de relire des échanges... Il suffisait de cette nuit de novembre... J'avais mal... Mal, mal, mal... Mal de me poser des questions et de ma tête qui tourbillonnait. On m'a demandé ce qui torturait mon cerveau et mon coeur à ce point-là. Et j'ai répondu.

E&D >
Bonjour L... Des "et si..." à la pelle. Et des trucs du genre :
Pourquoi il la regarde avec ces yeux là ? Il me regardait comme ça moi aussi, avant... Est-ce qu'ils ont déjà fait l'amour ? Est-ce qu'il lui paye l'hôtel ? Comment il l'a rencontrée ? est-ce qu'elle plaît à sa famille ? Est-ce qu'il la fait jouir ? Est-ce qu'il se rend compte à quel point j'ai mal ? Est-ce qu'il m'a oubliée ? Est-ce que je ne suis rien de plus qu'une ex névrosée pour lui ? Est-ce qu'il lui a parlé de moi ?  Pourquoi j'ai mal comme ça ? Pourquoi on ne peut pas revenir en arrière ? Pourquoi je ne suis pas une gentille petite fille sage ? Pourquoi je ne sais pas voir la vérité quand je l'ai en face de moi ? Comment est son corps à elle ? Elle doit être belle... Elle doit être mince... elle ne doit pas être complexée, elle... Est-ce qu'il l'aime ? Est-ce qu'il l'aime autant que moi ? est-ce qu'elle l'aime ? Est-ce qu'elle est prête à mourir pour lui ? Est-ce qu'il a arrêté de boire ? Est-ce qu'ils s'embrassent toujours aussi passionnément ou bien est-ce que c'était juste parce que j'étais là ?...


L>
Il la regarde avec ses yeux... Un jour ils auront un avant et un après aussi... Ils ont déjà fait l'amour au moins avec leurs pensées... L'hôtel c'est cher... Il l'a peut-être rencontrée sur "un de ces fameux bancs" .. Sa famille bip... Sans doute qu'il la fait jouir dans un sens ou dans l'autre... Il ne se rend compte à quel point tu as mal que si tu le lui montres et encore... Non, il ne t'a pas oubliée... Pour savoir ce que tu es pour lui, il faudrait pouvoir regarder au dedans de lui... Un jour peut-être lui a-t-il parlé de toi ou le fera-t-il... Tu as mal parce que tu l'aimes... On ne peut pas revenir en arrière parce que rien de ce qui est fait ne peut être défait, parce que le passé est immuable... Tu n'es pas une gentille petite fille sage parce que ça n'existe pas... Parce que c'est dans la solitude que la vérité apparaît vraiment... Son corps à elle est constitué de chair et d'os comme tout autre... Il l'aime d'une façon ou d'une autre sans doute... Il l'aime différemment de toi... Elle l'aime d'une façon ou d'une autre sans doute... Il y a peu de chance qu'elle soit prête à mourir pour lui... S'il arrête de boire, il meurt hein ! Ils ne s'embrassent pas toujours aussi passionnément...
Et finalement, tu n'as pas posé une seule question en " et si ... "
Quelle est-elle cette grande question là ?

E&D>
Tes réponses me font mal, L. Une grande partie est probablement non loin de la vérité... Mes questions en "et si...", je préfère les garder pour moi. Il y en a trop et elle font beaucoup plus mal que le reste... A moi et aux autres.

Relire ça me fait toujours aussi mal en réalité... Et mes "et si" sont toujours aussi douloureux et durs à dire... Je suis fatiguée... Mais fatiguée... Les larmes roulent toutes seules...


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